European Education Area Progress Report 2021

Rapport de suivi de l’éducation et de la formation 2021

LUXEMBOURG

1. Indicateurs clés

Figure 1— Vue d’ensemble des indicateurs clés
Luxembourg EU-27
2010 2020 2010 2020
Objectifs au niveau de l’UE Objectif 2030
Participation aux systèmes d’éducation de la petite enfance
(enfants entre 3 ans et l’âge de l'enseignment primaire obligatoire)
≥ 96% 89,9%13 88,4%19 91,8%13 92,8%19
Élèves en huitième année ayant une maîtrise insuffisante des compétences numériques < 15% : 50,6%18 : :
Jeunes de 15 ans ayant une maîtrise insuffisante des compétences de base: Compréhension de l’écrit < 15% 26,0%09,b 29,3%18 19,7%09,b 22,5%18
Mathématiques < 15% 23,9%09 27,2%18 22,7%09 22,9%18
Sciences < 15% 23,7%09 26,8%18 17,8%09 22,3%18
Jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation (18-24 ans) < 9% 7,1% 8,2% 13,8% 9,9%
Exposition des diplômés de l’EFP à la formation par le travail (apprentissage en milieu professionnel) ≥ 60% : : : :
Diplômés de l’enseignement supérieur (25-34 ans) ≥ 45% (2025) 44,2% 60,6% 32,2% 40,5%
Participation des adultes à l’apprentissage (25-64 ans) ≥ 47% (2025) : : : :
Autres indicateurs contextuels
Investissements dans l’éducation Dépenses publiques totales au titre de l’éducation en % du PIB 5,3% 4,7% 5,0% 4,7%19
Dépenses au titre des établissements d'enseignement publics et privés par ETP/élève en EUR SPA CITE 1-2 €15 05012 €16 00818 €6 07212,d €6 35917,d
CITE 3-4 €15 16912 €17 15118 €7 36613,d €7 76217,d
CITE 5-8 :12 €33 51418 €9 67912,d €9 99517,d
Jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation (18-24 ans) Nés dans le pays 6,0% 7,8% 12,4% 8,7%
Nés dans l’UE 11,0%u 8,7%u 26,9% 19,8%
Nés hors UE :u :u 32,4% 23,2%
Diplômés de l’enseignement secondaire de 2e cycle (20-24 ans, CITE 3-8) 73,4% 75,4% 79,1% 84,3%
Diplômés de l’enseignement supérieur (25-34 ans) Nés dans le pays 40,0% 48,6% 33,4% 41,3%
Nés dans l’UE 49,0% 70,5% 29,3% 40,4%
Nés hors UE 46,0% 65,9% 23,1% 34,4%

Sources: Eurostat (UOE, EFT, COFOG); OCDE (PISA). Pour plus d’informations, voir l’annexe I et le volume 1 (ec.europa.eu/education/monitor). Remarques: les moyennes du rapport PISA 2018 pour l’Union en matière de compréhension de l’écrit n’incluent pas l’Espagne; l’indicateur utilisé (ECE) fait référence aux programmes d’éducation et d’accueil de la petite enfance qui sont considérés par la classification internationale type de l’éducation (CITE) comme «éducatifs» et constituent donc le premier niveau d’enseignement dans les systèmes d’éducation et de formation — Niveau 0 de la CITE; ETP = équivalent temps plein; b = rupture de série chronologique, d = définition différente, u = faible fiabilité, := non disponible, 09 = 2009, 12 = 2012, 13 = 2013, 17 = 2017, 18 = 2018, 19 = 2019

Figure 2 — Positionnement par rapport aux meilleurs et aux moins bons

Source: DG Éducation et culture sur la base de données d’Eurostat (EFT 2020, UOE 2019) et de l’OCDE (PISA 2018).

2. Points importants

  • Le harcèlement est réparti uniformément entre les écoles, mais les élèves défavorisés manifestent un moindre sentiment d’appartenance.
  • Les dépenses publiques en matière d’éducation sont bien supérieures à la moyenne de l’UE et les familles ont reçu un soutien supplémentaire pour atténuer l’impact de la crise de la COVID-19.
  • Des déficits d’apprentissage ont été constatés, notamment en ce qui concerne les compétences linguistiques en allemand qui est la langue d’enseignement de la plupart des matières.
  • Les taux d’emploi des jeunes ont diminué pendant la pandémie, notamment pour les diplômés de l’enseignement supérieur.

3. Une attention particulière pour le bien-être dans l’éducation et la formation

Par comparaison avec la situation internationale, le harcèlement se situe dans la moyenne au Luxembourg, mais le sentiment d’appartenance des élèves dépend largement du profil socio-économique de l’école. Le bien-être des élèves n’est pas couvert par les lois sur l’éducation. Par comparaison avec les autres pays de l’UE participant à l’enquête PISA, le sentiment d’appartenance des élèves luxembourgeois semble être l’un des facteurs ayant le plus fort impact positif sur leurs performances en compréhension de l’écrit (figure 3) (OCDE, 2019). L’écart du sentiment d’appartenance entre les élèves fréquentant des écoles favorisées et des écoles défavorisées est l’un des plus élevés de l’UE, les élèves issus de l’immigration déclarant en particulier un sentiment d’appartenance plus faible. Cela suggère que des mesures d’inclusion plus fortes pourraient améliorer les performances. La proportion d’élèves déclarant avoir été harcelés au moins quelques fois par mois est inférieure à la moyenne de l’UE (20,6 % contre 22,1 %). Au Luxembourg, les différences entre les écoles concernant les niveaux d’incidents de harcèlement sont plus faibles que dans les autres pays. La proportion d’élèves ayant déclaré avoir été victimes de harcèlement au moins quelques fois par mois a augmenté de 5 points de pourcentage entre 2015 et 2018 (moyenne de l’UE: 3,3 points de pourcentage). L’un des outils utilisés pour réduire le harcèlement dans les écoles européennes du Luxembourg, des établissements scolaires internationaux principalement fréquentés par les enfants du personnel des institutions de l’UE, est le programme finlandais de lutte contre le harcèlement KiVa, qui a efficacement réduit le harcèlement en Finlande et qui s’est développé en un réseau mondial de lutte contre le harcèlement. Le programme KiVa repose sur l’idée que le comportement de pairs témoins de harcèlement joue un rôle essentiel dans la perpétuation de l’incident ou, au contraire, dans sa fin. L’intervention est donc conçue dans le but de modifier les attitudes, les perceptions et la compréhension du harcèlement par les pairs. Le programme encourage spécifiquement les élèves à soutenir leurs pairs victimes plutôt que d’enhardir les comportements d’intimidation (Commission européenne, 2018).

Figure 3 — Variation des performances de compréhension de l’écrit lorsque les élèves ont un sentiment d’appartenance à l’école, PISA 2018

Source: OCDE (2019). Remarque: les données pour la Finlande et l’Italie ne sont pas statistiquement significatives.

Un rapport régulier examine la situation des jeunes. Selon la loi sur la jeunesse de 2008, le ministre responsable de la jeunesse est chargé de présenter un rapport quinquennal sur cette question. La loi précise également que les interventions sur le terrain doivent se fonder sur les éléments recueillis sur la situation des jeunes. L’auteur du rapport est l’université du Luxembourg, qui réalise également l’enquête sur la jeunesse lancée en 2019. Le rapport 2020 sur la jeunesse (MENJE, 2021a) constate que le bien-être global des jeunes au Luxembourg est satisfaisant, mais qu’il est influencé par des facteurs individuels, sociaux et structurels. Les familles défavorisées sont moins en mesure de soutenir leurs enfants. Même avant la pandémie, le nombre de jeunes souffrant de problèmes de santé mentale a considérablement augmenté. Du côté positif, le rapport constate que l’apprentissage formel et non formel peut jouer un rôle central en ayant un impact positif sur le bien-être des jeunes. Une autre enquête connexe porte sur le comportement des élèves en matière de santé (HBSC, 2020). Selon l’édition la plus récente, en 2018, en l’espace de douze ans, la proportion d’élèves de 11 à 18 ans victimes de harcèlement moral (intimidation d’un individu par un groupe) est passée de 13 % à 8 %. Une autre tendance positive est la baisse de la consommation d’alcool et de cigarettes et l’adoption d’habitudes alimentaires plus saines chez les jeunes. Du côté moins positif, la proportion d’élèves souffrant de la pression des performances et du stress des examens a augmenté au cours de la même période de douze ans, passant de 35 à 40 %.

La satisfaction de vie et le bien-être émotionnel des enfants ont chuté pendant le premier confinement. Le rapport intitulé «Bien-être subjectif et expériences quotidiennes des enfants de 6 à 16 ans pendant la première vague de la pandémie de COVID-19 au Luxembourg» montre que la satisfaction des enfants dans leur vie a fortement diminué durant le confinement (Kirsch, C., Engel de Abreu, P. M.J., Neumann, S., Wealer, C, Brazas, K., & Hauffels, I., 2020). Alors que 96% des enfants se disaient satisfaits, voire très satisfaits de leur vie avant la pandémie, seuls 67% étaient satisfaits, voire très satisfaits de leur vie pendant celle-ci. Le bien-être émotionnel des enfants variait en fonction de divers facteurs. Les enfants plus âgés, les enfants issus d’un milieu socio-économique moins favorisé et les filles ont déclaré un bien-être émotionnel significativement plus faible. Les principales dimensions du bien-être subjectif pendant la pandémie étaient la difficulté, le volume et le contenu du travail scolaire lorsque les écoles étaient fermées, la peur de la maladie et la satisfaction de l’écoute des enfants par les adultes. Pendant les fermetures d’écoles, les enseignants ont reçu des conseils du ministère de l’éducation sur la manière de repérer la détresse des élèves et d’aborder leurs problèmes et leurs préoccupations.

Les jeunes affichent des taux alarmants de pensées suicidaires et de dépression. L’évaluation du plan national de prévention du suicide 2015-2019, une politique multisectorielle incluant l’éducation, a été publiée en mars 2020 (Santé, 2020). Ce plan s’appuyait sur l’initiative australienne «Living Is For Everyone (LIFE)», dont l’objectif principal consiste à rendre les personnes, les familles et la communauté mieux à même de répondre rapidement et de manière coordonnée à la détresse des personnes. L’évaluation du plan d’action dans le cadre du plan de prévention du suicide a révélé que 15,2% des jeunes de 12 à 18 ans avaient sérieusement envisagé le suicide au cours des douze mois précédant l’enquête. 28 % de la même tranche d’âge ont souffert d’épisodes dépressifs d’au moins deux semaines au cours desquelles ils ont cessé leurs activités habituelles.

4. Investir dans l’éducation et la formation

Les dépenses publiques consacrées à l’éducation sont supérieures à la moyenne de l’Union et ont encore augmenté afin d’aider les parents pendant la période de fermeture des écoles. Les dépenses publiques par étudiant, de l’enseignement primaire jusqu’à l’enseignement supérieur, exprimées en standards de pouvoir d’achat, étaient les plus élevées de l’Union en 2018 (selon les dernières données disponibles), soit 17 013,30 EUR (l’Autriche occupant la deuxième place, avec des dépenses publiques par étudiant s’élevant à 10 944,30 EUR). Les dépenses publiques consacrées à l’éducation en proportion du PIB ne sont pas un indicateur fiable pour le Luxembourg, car les travailleurs frontaliers et les capitaux étrangers investis dans le pays contribuent de manière significative à son PIB. En pourcentage du budget public total, le Luxembourg a dépensé 11% dans l’éducation en 2019, contre 10% en moyenne dans l’UE. La rémunération du personnel représente 69% des dépenses d’éducation. Les salaires statutaires des enseignants ayant 15 ans d’expérience à chaque niveau d’enseignement sont 66 à 79% plus élevés que les salaires des autres diplômés de l’enseignement supérieur (OCDE, 2020). Afin de permettre aux parents de s’occuper de leurs enfants pendant les fermetures des écoles, un congé spécial pour raisons familiales a été introduit. Le montant budgétisé à cet effet a été estimé à 222 millions d’EUR, en fonction de la durée de fermeture des établissements d’enseignement (Gouvernement, 2020).

Les familles ont reçu diverses formes de soutien lié à la pandémie. Au début de l’année 2021, le montant de l’allocation familiale a été augmenté. Le montant mensuel de base des allocations familiales a été porté à 265 EUR, associé à un supplément d’âge mensuel de 20 EUR pour les enfants de plus de 6 ans et de 50 EUR pour les enfants de plus de 12 ans. Pendant les périodes de fermeture des écoles, les parents ont été exemptés du paiement de la contribution à la garde d’enfants. Au cours de cette période, le gouvernement a continué à verser sa contribution aux heures de garde d’enfants dans le cadre du chèque-service accueil (CSA) en faveur des établissements d’enseignement et de soins, des mini-crèches et des assistantes maternelles agréées (Gouvernement, 2020).

La population scolaire est en augmentation et devient de plus en plus mixte. Entre 2010 et 2020, la population en âge d’être scolarisée (4 à 16 ans) a augmenté de 11% (contre 1% en moyenne dans l’UE). La population globale a augmenté de 24% au cours de la même période, principalement en raison de l’immigration. Au cours de l’année scolaire 2020/2021, les élèves dont la langue maternelle est le luxembourgeois sont devenus minoritaires dans l’enseignement tant primaire (34,3%) que secondaire (39,6) (MENJE, 2021). Seuls 84,0% des élèves suivent le programme national; les autres suivent un programme européen ou international dans les écoles publiques (4,4%) ou privées (11,6%). Cette diversité culturelle et linguistique élevée constitue un défi particulier pour le système scolaire.

Encadré 1: Plan national pour la reprise et la résilience

Le plan luxembourgeois1 est doté d’un montant total de 183,1 millions d’euros, dont 93,4 millions seront financés en tant que soutien non remboursable au titre de la facilité pour la relance et la résilience (FRR). Le plan vise à relever les défis structurels en matière de compétences, de santé, de logement et de gouvernance et à favoriser les transitions écologique et numérique2. Les investissements liés à l’éducation et aux compétences représentent plus de 5% du budget total du FRR.

5. Moderniser l’enseignement préscolaire et scolaire

Les investissements récents visent à accroître l’accès à l’éducation et à l’accueil des jeunes enfants (EAJE) et à en améliorer la qualité. 88,4% des enfants participent à l’EAJE à partir de l’âge de 3 ans, ce qui est inférieur à la moyenne de l’UE (92,8%) et au nouvel objectif de 96% fixé à l’horizon 2030 pour l’ensemble de l’Union. Le Luxembourg a investi massivement dans l’extension de l’accès aux structures d’éducation et d’accueil de jour non formel des jeunes enfants ces dix dernières années, en triplant quasiment le nombre de places et en doublant la disponibilité des gardiennes d’enfants (Neumann, 2018). L’enseignement obligatoire commence par deux années d’enseignement préscolaire dès l’âge de quatre ans, et cet enseignement peut être complété par une année facultative dès l’âge de trois ans. La loi sur la jeunesse de 2016 a établi des normes de qualité nationales en matière d’EAJE, que tous les prestataires devaient respecter d’ici septembre 2017 afin de pouvoir bénéficier du dispositif de cofinancement du gouvernement, le chèque-service accueil (CSA). Ces normes englobent des activités destinées à familiariser les enfants de un à quatre ans avec le luxembourgeois et le français. Les chèques-services accueil offrent aux parents des tarifs réduits dans les crèches, les mini-crèches, les garderies et les garderies extrascolaires. En 2019, le système de garderie a été élargi pour pouvoir inclure un nouveau type d’établissement: les mini-crèches. Il s’agit de petites structures de garderie pouvant accueillir jusqu’à 11 enfants âgés de maximum 12 mois.

Les enseignants et les familles ont reçu une aide importante lors de la fermeture des écoles due à la pandémie de COVID-19. Une plateforme nationale d’apprentissage intitulée «schouldoheem.lu» a été créée dans le but de mettre des supports d’apprentissage numériques à disposition. Elle est mise à jour quotidiennement avec de nouveaux supports. On y trouve du matériel pédagogique pour l’enseignement primaire et secondaire, des liens vers d’autres plateformes intéressantes, des défis à résoudre en ligne sur divers sujets, des liens vers des lignes d’assistance, etc. Un deuxième site web, «kannerdoheem.lu», fournit des supports récréatifs et des idées pour l’apprentissage non formel, ainsi que des idées de jeux et d’activités de loisirs à réaliser à la maison dans les espaces réservés au confinement. Dans l’enseignement primaire, les enseignants ont fourni aux élèves un plan de travail et des supports d’apprentissage. Dans l’enseignement secondaire, les enseignants ont régulièrement donné à leurs élèves des devoirs et leurs corrections pour les cours de langues et de mathématiques ainsi que pour les matières de spécialisation. Tous les élèves ont été invités à participer à une session de rattrapage de deux semaines avant la rentrée scolaire 2020/2021, et des séances d’encadrement supplémentaires ont été proposées au cours du premier trimestre aux élèves présentant des lacunes.

Le taux de jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation (8,2%) se situe dans l’objectif fixé au niveau de l’UE (inférieur à 9%). Ce chiffre doit être considéré avec prudence compte tenu de la taille limitée de l’échantillon. Les estimations nationales basées sur le nombre réel de jeunes de moins de 24 ans qui ont quitté le système scolaire luxembourgeois sans avoir obtenu de diplôme ou de certificat de fin d’études au cours de l’année de référence indiquent une diminution des décrochages scolaires, passant de 9,2% en 2016/2017 à 8,16% en 2019/2020. Ce taux inclut également les jeunes qui avaient quitté le système scolaire national, mais qui se sont inscrits dans une école étrangère ou privée par la suite. Le risque de décrochage est 83% plus grand chez les garçons que chez les filles. La plupart des jeunes ont entre 16 et 18 ans ou sont en 9e et 10e années lorsqu’ils décrochent. Il s’agit des années où les élèves doivent choisir entre différentes voies d’enseignement: le classique, le général ou le professionnel (MENJE, 2021b). 97% des élèves en décrochage ont redoublé au moins une fois. Le nombre de redoublements reste élevé: à la fin de l’enseignement primaire (12 ans), 21,1% des élèves ont redoublé au moins une année scolaire (MENJE, 2021d). Selon une enquête du Service national de la jeunesse (MENJE, 2021c), le risque de ne participer ni à l’éducation, ni à l’emploi, ni à la formation à l’âge de 20 à 34 ans est trois fois plus grand chez les jeunes qui ont quitté l’enseignement sans qualification que chez leurs pairs qui n’ont pas décroché. En 2020, le pourcentage de jeunes âgés de 20 à 34 ans ne travaillant pas et ne suivant ni études ni formation (NEET) s’élevait à 9,6% (la moyenne de l’UE étant de 17,6%). Afin de soutenir la réinsertion, le SNJ contacte ces jeunes et les informe des offres de formation et d’emploi possibles, ainsi que des voies alternatives telles qu’une période de service volontaire ou un atelier de formation.

Les compétences de base des élèves sont inférieures à la moyenne de l’Union et sont étroitement liées à leur statut socio-économique. Les niveaux de compétence moyens au Luxembourg, tels qu’évalués dans le cadre du programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE, étaient plus faibles en 2018 qu’en 2015 et 2012 en compréhension de l’écrit et en sciences, mais stables en mathématiques. Tous étaient nettement inférieurs à la moyenne respective de l’UE. Le pourcentage d’élèves en difficulté est bien supérieur à la moyenne de l’Union dans les trois domaines testés: 27,2% en mathématiques, 29,3% en compréhension de l’écrit et 26,8% en sciences, contre respectivement 22,9%, 22,5% et 22,3% pour l’UE. En 2018, les élèves favorisés ont obtenu 122 points de plus que leurs camarades issus de milieux défavorisés, soit l’écart le plus important observé dans l’ensemble des pays de l’Union européenne. Seul 1% des élèves défavorisés (soit 5 ou 6) figurent parmi les élèves ayant obtenu les meilleurs résultats, alors que la moyenne de l’UE s’élève à 2,5%. Les résultats scolaires des élèves sont fortement influencés par leur capacité à s’adapter au système éducatif trilingue3. Ce système est difficile pour tous les élèves, mais particulièrement pour ceux qui parlent une autre langue que le luxembourgeois à la maison.

Les tests nationaux donnent un aperçu de l’incidence de la pandémie sur le développement de l’apprentissage des élèves. Sur la base des résultats des tests de compétence nationaux (Épreuves standardisées — EpStan), l’université du Luxembourg a analysé l’influence de la pandémie sur les résultats d’apprentissage des élèves. Dans l’enseignement pré primaire et primaire, les scores de compétences sont restés stables, à l’exception d’une baisse substantielle en allemand en troisième année. La même tendance a été observée dans le secondaire inférieur, en particulier chez les élèves issus de milieux socio-économiques moins favorisés, ce qui accentue les inégalités existantes. L’allemand étant la langue d’alphabétisation et d’enseignement au Luxembourg, cette détérioration risque également d’avoir des répercussions sur la plupart des autres matières. Selon l’enquête d’accompagnement, les familles s’accommodent bien de l’enseignement à domicile et les enseignants communiquent régulièrement avec leurs élèves. L’infrastructure n’a pas constitué un problème pour l’accès aux matériels numériques (LUCET, 2021). Avec une taille moyenne de classe de 15 élèves au niveau primaire dans les établissements publics, contre 21 en moyenne dans l’OCDE, le Luxembourg se trouvait dans une position favorable pour rouvrir ses écoles tout en garantissant le maintien d’une distance de sécurité d’un à deux mètres entre les élèves et le personnel (OCDE, 2020).

Les sciences du numérique sont introduites dans l’enseignement secondaire. En 2015, le gouvernement a lancé la stratégie «Digital4Education» afin de renforcer les compétences numériques des jeunes. Celle-ci couvre un large éventail d’actions et d’options, comme la sensibilisation à la cybersécurité, les «maker spaces» qui permettent aux élèves d’expérimenter les imprimantes 3D, et l’accès gratuit aux classes numériques et à la suite MS Office pour les enseignants. À compter de l’année 2020/2021, le codage sera intégré dans les cours de mathématiques du cycle 4 (élèves âgés de 10 à 11 ans) et, à compter de l’année 2021/2022, il intégrera l’ensemble des matières enseignées aux cycles 1 à 3 (élèves âgés de 4 à 9 ans). Dans l’enseignement secondaire, l’informatique deviendra une nouvelle matière en 2021/2022 et comprendra le codage et la pensée informatique. À partir de 2021/2022, 18 établissements d’enseignement secondaire, soit la moitié de l’ensemble des écoles secondaires, participeront à un projet pilote visant à introduire les sciences numériques à partir de la septième année jusqu’à la fin des trois années de l’enseignement secondaire inférieur. À partir de 2022/2023, la nouvelle matière sera enseignée une fois par semaine dans toutes les écoles secondaires à partir de la septième année (MENJE, 2021c). En outre, la Luxembourg Tech School (LTS) propose un programme d’activités extrascolaires aux élèves de 11 à 19 ans qui s’intéressent au monde numérique et qui sont désireux d’apprendre et d’appliquer la technologie dans un contexte commercial réel. LTS est active dans plus de 10 écoles et offre un accompagnement personnalisé par projet à plus de 200 élèves. Dans le cadre de la stratégie d’amélioration de l’éducation numérique, l’Institut de formation de l’Éducation nationale (IFEN) propose de nouveaux cours de formation professionnelle continue aux enseignants du primaire et du secondaire.

6. Moderniser l’enseignement et la formation professionnels et promouvoir l’éducation et la formation des adultes

Les perspectives d’emploi des diplômés issus de l’enseignement et de la formation professionnels (EFP) restent excellentes. Le taux d’emploi chez les diplômés récents de l’EFP est de 100% (la moyenne de l’Union étant de 79,1%) Néanmoins, compte tenu de la petite taille de l’échantillon, les données doivent être traitées avec prudence. En 2020, 61,9% de tous les apprenants de l’enseignement secondaire supérieur étaient inscrits dans l’enseignement et la formation professionnels. Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour atténuer l’impact de la crise de la COVID-19 sur le nombre de places d’apprentissage disponibles et ainsi prévenir le décrochage scolaire dans les collèges d’enseignement professionnel. En 2020, une aide financière directe sous forme de prime à l’apprentissage (entre 1.500 et 5.000 euros par apprenti) a été lancée afin d’inciter les organismes de formation à proposer des places d’apprentissage; le délai de signature d’un contrat d’apprentissage a également été prolongé.

Un nouveau programme technique en technologies intelligentes remplace l’ancien programme de formation en électronique. Depuis 2018/2019, cinq écoles secondaires proposent une formation technique «Smart Technologies». Le nouveau programme technique de quatre ans utilise une approche pédagogique orientée vers la pratique et basée sur des projets. Au cours des deux premières années du programme, les élèves apprennent les bases de l’électronique et des technologies intelligentes. Dans la seconde moitié du programme, les étudiants peuvent choisir de se spécialiser dans l’un des cinq domaines suivants: robotique et automatisation, informatique et électronique («infotronique»), énergies renouvelables, énergie intelligente et commandes électroniques. Pendant la période de spécialisation, les étudiants travaillent dans une entreprise afin d’apprendre à appliquer leurs compétences dans la vie réelle. Les étudiants obtiennent un diplôme d’enseignement secondaire général, qui leur permet soit d’entrer immédiatement sur le marché du travail, soit de poursuivre leurs études au niveau supérieur.

La participation globale au marché du travail et à la formation des adultes est élevée, mais le niveau est moins élevé parmi les travailleurs peu qualifiés et âgés. 16,3% des adultes interrogés ont pris part à des activités d’apprentissage contre 9,2% en moyenne dans l’Union européenne en 2020. La participation est beaucoup moins fréquente chez les travailleurs peu qualifiés (5,7%), ce qui augmente le risque que leurs compétences deviennent obsolètes et qu’ils finissent par prendre une retraite anticipée. Le taux d’emploi des travailleurs âgés (55-64 ans) est resté particulièrement faible (43,1%) en 2019 par rapport à une moyenne de 59,1% dans l’Union européenne. Dans son accord de coalition, le gouvernement s’est engagé à promouvoir la qualité de l’apprentissage tout au long de la vie en introduisant la création d’un compte personnel de formation et des chèques formation permettant à tous les employés de suivre gratuitement une formation de base pour les professions liées au numérique. En juin 2019, la mise sur pied d’un nouvel organisme chargé de l’assurance qualité a été annoncée (MENJE 2019d).

Diverses mesures ont été prises pour promouvoir l’apprentissage des adultes. L’initiative «Future Skills», lancée en octobre 2020 permet aux demandeurs d’emploi de suivre une formation de trois mois combinée à un stage de six mois. La formation est axée sur les compétences non techniques, numériques et de gestion de projet. Le programme «Digital Skills» propose des chèques formation aux salariés qui ont bénéficié du dispositif de chômage partiel entre janvier et mars 2021. Le service public de l’emploi a, par ailleurs, lancé en janvier 2020 un «Programme de compétences numériques de base» pour les demandeurs d’emploi.

Le plan national de relance et de résilience du Luxembourg favorise le développement des compétences. Des investissements dans des programmes de formation professionnelle destinés respectivement aux demandeurs d’emploi et aux travailleurs placés en chômage partiel seront réalisés. Ces programmes de formation professionnelle devraient contribuer à atténuer les effets de la crise de la COVID-19 sur l’emploi. Une réforme complémentaire du plan concerne la conception de nouveaux programmes de formation professionnelle.

Encadré 2: Projet du Fonds social européen «Skill you up 2.0».

Budget total: 599.500 EUR (FSE: 50%)

Durée: 1er janvier 2020-31 décembre 2021

Cible: 144 demandeurs d’emploi

Cette mesure s’appuie sur un précédent dispositif mis en place en 2018. Elle s’adresse aux demandeurs d’emploi de plus de 30 ans ayant un minimum de 5 ans dans l’enseignement secondaire, fait le point sur leurs compétences acquises (techniques et comportementales) et sur leurs motivations, et élabore un projet professionnel concret pour leur réinsertion sur le marché du travail.

7. Moderniser l’enseignement supérieur

Le taux de réussite de l’enseignement supérieur et le taux d’emploi des diplômés comptent parmi les plus élevés de l’UE. 60,6% de la population âgée de 25 à 34 ans est titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (moyenne de l’UE: 40,5%), soit le taux le plus élevé de l’UE. Ce taux s’explique en partie par le pourcentage élevé de migrants diplômés (69,0%, contre 48,6% de luxembourgeois natifs). La proportion de femmes hautement qualifiées dans cette tranche d’âge dépasse celle des hommes de 11,3 pps (moyenne de l’UE: 10,8). Les programmes d’études à l’université de Luxembourg sont bilingues, trilingues (français, allemand, anglais) ou unilingue anglais. Avec une forte proportion d’étudiants internationaux, le Luxembourg a peut-être été plus affecté que d’autres pays par les restrictions de voyage liées à la pandémie (OCDE, 2020).

Les taux d’emploi ont diminué pendant la pandémie. En 2020, le taux d’emploi des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur était de 84,7%, ce qui est supérieur à la moyenne de l’UE (83,7%), mais près de 10 pps en deçà de la moyenne de 2019 (figure 4). Les jeunes ont été particulièrement touchés par la crise: le taux de chômage des jeunes a en effet augmenté de 7,9 pps en un an, pour atteindre 25,1% au premier trimestre 2021. Dans la plupart des pays de l’OCDE, le fait d’avoir un diplôme de l’enseignement supérieur entraîne non seulement une prime à l’emploi, mais aussi un avantage considérable sur le plan des revenus. Au Luxembourg, les personnes âgées de 25 à 64 ans qui sont titulaires d’un diplôme tertiaire et qui perçoivent des revenus d’un emploi à temps plein et à l’année ont gagné, en 2018, 47% de plus que les travailleurs à temps plein et à l’année qui sont titulaires d’un diplôme du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, contre 57% en moyenne dans les pays de l’OCDE.

Figure 4 — Taux d’emploi des jeunes diplômés (20-34 ans) aux niveaux CITE 3 à 4 et 5 à 8, 2010-2020 (%)

Source: EFT, edat_lfse_24

L’enseignement universitaire a été adapté aux normes de sécurité COVID en 2020/2021. Tous les auditoires de l’université ont été équipés d’outils multimédias permettant la participation des étudiants sur place, à tour de rôle. Les autres étudiants des groupes ont suivi les cours par visioconférence. L’université a annoncé que les examens d’été 2021 seraient organisés à distance et qu’elle étendrait l’enseignement hybride au semestre d’hiver 2021/2022. Afin de soutenir le bien-être mental et physique des étudiants et du personnel, un programme gratuit, «Campus Life», a été lancé en octobre 2020 et comporte trois axes de concentration: Campus Sport, Campus Art et Campus Well-Being. Ce programme vise à encourager les étudiants et le personnel à essayer une nouvelle forme d’art, un nouveau sport ou une nouvelle discipline et à maintenir, voire améliorer, leur équilibre intérieur.

Un nouveau programme à cycle court a été lancé en octobre 2020 pour protéger les jeunes du chômage. Le nouveau dispositif de formation post-secondaire «Diplom+» est un programme flexible sur deux semestres. Il cible les jeunes qui, après avoir terminé l’enseignement secondaire, ne sont pas inscrits dans l’enseignement supérieur et n’ont pas encore trouvé d’emploi. Les participants se voient proposer des modules de compétences professionnelles générales, telles que la gestion de projet et la présentation, ainsi que des compétences informatiques. En moyenne, 25 heures par semaine doivent être consacrées à l’étude, ce qui laisse suffisamment de temps aux participants pour rechercher un emploi ou une option d’étude appropriée. Le programme peut être interrompu à tout moment et les modules achevés sont certifiés. Diplom+ permet aux participants de bénéficier d’allocations d’études. La première année, le succès a été modeste, avec 143 inscriptions, dont 22 jeunes ont pu trouver un emploi ou s’inscrire à un programme d’études.

8. Références

Commission européenne (2018):  Kiva Antibullying Programme. https://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=1251&langId=en&reviewId=205

Gouvernement (2020): gouvernement du Luxembourg: Was sind die Folgen der Schließung von Kinderbetreuungseinrichtungen?/Quelles sont les conséquences de la fermeture des structures d’accueil pour enfants? https://guichet.public.lu/de/actualites/2020/decembre/29-consequences-fermeture-structure-accueil.html

Gouvernement (2020): gouvernement du Luxembourg: https://guichet.public.lu/de/actualites/2020/decembre/29-consequences-fermeture-structure-accueil.html

HBSC (2020): Heinz, Andreas; van Duin, Claire; Kern, Matthias Robert; Catunda, Carolina; Willems, Helmut: Trends from 2006 - 2018 in Health Behaviour, Health Outcomes and Social Context of Adolescents in Luxembourg. https://orbilu.uni.lu/bitstream/10993/42571/1/HBSC%20Trend%20Report%202006_2018.pdf

Kirsch, C., Engel de Abreu, P. M. J., Neumann, S., Wealer, C, Brazas, K., & Hauffels, I. (2020): Subjective well-being and stay-at-home-experiences of children aged 6-16 during the first wave of the COVID-19 pandemic in Luxembourg: A report of the project COVID-Kids. https://orbilu.uni.lu/handle/10993/45450

LUCET (2021): Université du Luxembourg, Centre luxembourgeois d’évaluation de l’éducation: Comment l’éducation nationale a été impactée par la pandémie de Covid-19? https://wwwen.uni.lu/university/news/slideshow/what_has_the_covid_19_crisis_done_to_our_education_system

MENJE (2021a): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: Rapport national sur la situation de la jeunesse au Luxembourg 2020: le bien-être et la santé des jeunes au Luxembourg. https://men.public.lu/fr/publications/statistiques-etudes/jeunesse/2021-06-jugendbericht.html

MENJE (2021b): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: Système éducatif au Luxembourg: chiffres clés — Année scolaire 2020-2021. https://men.public.lu/fr/publications/statistiques-etudes/themes-transversaux/20-21-enseignement-chiffres.html

MENJE (2021c): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: Jeunes décrocheurs et jeunes inactifs au Luxembourg. https://men.public.lu/fr/publications/statistiques-etudes/statistiques-globales/2021-05-jeunes-decrocheurs.html

MENJE (2021d): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: Rapport d’activités 2020. https://men.public.lu/en/publications/rapports-activite-ministere/rapports-ministere/rapport-activites-2020.html

MENJE (2021e): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse: Digital Sciences. Une nouvelle discipline à l’enseignement secondaire classique et général à partir de 2021-2022. https://men.public.lu/en/publications/dossiers-presse/2020-2021/18-digital-sciences.html

Neumann S. (2018): Non-formale Bildung im Vorschulalter, Université du Luxembourg — Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogique et technologique, Rapport national sur l’éducation au Luxembourg 2018, https://www.bildungsbericht.lu/

OCDE (2019): Résultats de PISA 2018 (Volume III) — Ce que la vie scolaire signifie pour la vie des élèves. https://www.oecd.org/publications/pisa-2018-results-volume-iii-acd78851-en.htm

OCDE (2020): Regards sur l’éducation 2020. https://www.oecd.org/education/education-at-a-glance/

SANTE (2020): Ministère de la Santé: Évaluation du plan national de prévention du suicide du Luxembourg 2015-2019. https://sante.public.lu/fr/politique-sante/plans-action/plan-prevention-suicide-2015-2019/evaluation-rapport.pdf

Annexe I: Sources des indicateurs clés

Indicateur Eurostat, code des données en ligne
Participation aux systèmes d’éducation de la petite enfance educ_uoe_enra21
Élèves en huitième année ayant une maîtrise insuffisante des compétences numériques IEA, ICILS
Élèves de 15 ans faibles en lecture, en maths et en sciences OCDE (PISA)
Jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation Méta-données: edat_lfse_14
Données par pays de naissance: edat_lfse_02
Exposition des diplômés de l’EFP à la formation par le travail (apprentissage en milieu professionnel) Les données pour l’objectif au niveau de l’UE ne sont pas disponibles. La collecte des données commence en 2021. Source: EFT DE L’UE.
Diplômés de l’enseignement supérieur Méta-données: edat_lfse_03 .
Données par pays de naissance: edat_lfse_9912 .
Participation des adultes à l’apprentissage Les données pour l’objectif au niveau de l’UE ne sont pas disponibles. La collecte des données commence en 2022. Source: EFT DE L’UE.
Dépenses publiques au titre de l’éducation en % du PIB gov_10a_exp
Dépenses au titre des établissements d’enseignement publics et privés par élève educ_uoe_fini04
Diplômés de l’enseignement secondaire supérieur edat_lfse_03

Annexe II: Structure du système éducatif

Source: Commission européenne/EACEA/Eurydice, 2021. Structure des systèmes éducatifs européens 2021/2022: diagrammes. Eurydice Faits et chiffres. Luxembourg Office des publications de l’Union européenne.

Tous commentaires et questions concernant le présent rapport peuvent être adressés à:

EAC-UNITE-A2@ec.europa.eu

Notes

1  https://mfin.gouvernement.lu/fr/dossiers/2021/planderelance.html

2  https://mfin.gouvernement.lu/dam-assets/prr/com-2021-332-swd-fr.pdf

3 En primaire, la langue vernaculaire est le luxembourgeois, tandis que les élèves apprennent à lire et à écrire en allemand. Toutes les matières (à l’exception du français) sont enseignées en allemand. La principale langue d’enseignement dans l’enseignement secondaire technique demeure l’allemand, mais les mathématiques sont enseignées en français dans l’enseignement du deuxième cycle, langue qui est aussi celle de l’examen final. Dans l’enseignement secondaire classique, la langue d’enseignement passe de l’allemand au français en 7e année pour les mathématiques et en 10e année pour les autres matières.