European Education Area Progress Report 2020

Rapport de suivi de l’éducation et de la formation 2020

Luxembourg

1. Indicateurs clés

Figure 1 – Vue d’ensemble des indicateurs clés
Luxembourg EU-27
2009 2019 2009 2019
Critères de référence Éducation et formation 2020
Jeunes ayant quitté prématurément l'éducation et la formation
(en % des 18-24 ans)
7.7% 7.2% 14.0% 10.2%
Diplômés de l'enseignement supérieur (en % des 30-34 ans) 46.6% 56.2% 31.1% 40.3%
Éducation des jeunes enfants
(âgés entre 4 ans et l’âge de début de la scolarité obligatoire)
94.6% 96.1%18 90.3% 94.8%18
Proportion de jeunes de 15 ans ayant
une maîtrise insuffisante en:
Compréhension de l'écrit 26.0% 29.3%18 19.3% 22.5%18
Mathématiques 23.9% 27.2%18 22.2% 22.9%18
Sciences 23.7% 26.8%18 17.8% 22.3%18
Taux d'emploi des diplômés récents (en % des 20-34 ans ayant obtenu leur diplôme un à trois ans avant l’année de référence) CITE 3-8 (total) 85.5% 89.4% 78.0% 80.9%
Participation des adultes à l'éducation et à la formation (en % des 25-64 ans) CITE 0-8 (total) 13.8% 19.1% 7.9% 10.8%b
Mobilité à des fins d’apprentissage Diplômés mobiles de l’enseignement supérieur (CITE 5-8) : 74.1%18 : 4.3%18
Diplômés mobiles en vue de l’obtention de crédits (CITE 5-8) : 12.7%18 : 9.1%18
Autres indicateurs contextuels
Investissements dans l’éducation Dépenses publiques totales au titre de l’éducation en % du PIB 5.5% 4.6% 18 5.1% 4.6%18
Dépenses au titre des établissements d'enseignement publics et privés par élève en €SPA CITE 1-2 €15 05012 €13 59316 €6 072d, 12 €6 240d, 16
CITE 3-4 €15 16912 €15 11816 :12 €7 757d, 16
CITE 5-8 : 12 €35 74416 €9 679d, 12 €9 977d, 16
Jeunes ayant quitté prématurément l'éducation et la formation (en % des 18-24 ans) Nés dans le pays 5.4% 6.8% 12.6% 8.9%
Nés à l’étranger 13.4% 8.1% 29.3% 22.2%
Diplômés de l'enseignement supérieur (en % des 30-34 ans) Nés dans le pays 36.5% 43.5% 32.0% 41.3%
Nés à l’étranger 54.4% 63.1% 25.1% 35.3%
Taux d'emploi des diplômés récents (en % des 20-34 ans ayant obtenu leur diplôme un à trois ans avant l’année de référence) CITE 3-4 79.3% 78.2% 72.2% 75.9%
CITE 5-8 90.4% 94.2% 83.7% 85.0%

Sources: Eurostat; OCDE (PISA); les chiffres relatifs à la mobilité à des fins d’apprentissage sont calculés par la DG EAC, à partir des données de l’UOE 2018. Pour plus d’informations, voir l’annexe I et le volume 1 (ec.europa.eu/education/monitor). Remarques: les moyennes du rapport PISA 2018 pour l’UE en matière de compréhension de l’écrit n’incluent pas l’Espagne; b= rupture de série, d= définition différente, : = non disponible, 12 = 2012, 16 = 2016, 18 = 2018.

Figure 2 – Positionnement par rapport aux meilleurs et aux moins bons

Source: DG EAC, sur la base de données d’Eurostat (EFT 2019, UOE 2018) et de l’OCDE (PISA 2018).

2. Points importants

  • Des mesures prises récemment visent à renforcer l’éducation numérique.
  • De nombreux élèves issus d’une population scolaire très diversifiée sont toujours en échec.
  • Les perspectives d’emploi des diplômés issus de l’enseignement et de la formation professionnels sont excellentes.
  • Le Luxembourg a encore augmenté ses investissements dans l’enseignement supérieur.

3. Cibler l’éducation numérique

Le Luxembourg a mis en place une stratégie visant à renforcer les compétences numériques. Selon l’indice relatif à l’économie et à la société numériques (DESI) de 2019, 72 % des jeunes (âgés de 16 à 19 ans) indiquent qu’ils possèdent au moins des compétences numériques de base, un chiffre inférieur à la moyenne de l’EU-27 (82 %). 51 % des jeunes de cette tranche d’âge affirment posséder des compétences avancées d’utilisateur de l’internet. Le Luxembourg occupe par conséquent la 19e position du classement. En ce qui concerne les diplômés en technologies de l’information et de la communication (TIC), ils représentent 5,8 % des étudiants au Luxembourg, soit un taux supérieur à la moyenne de l’EU-27. En 2015, le gouvernement a lancé la stratégie « Digital4Education » afin de renforcer les compétences numériques des jeunes. Cette stratégie couvre toute une série d’actions et d’options, telles que la sensibilisation à la cybersécurité, les espaces de création où les étudiants de l’enseignement supérieur sont libres d’expérimenter des imprimantes 3D, ainsi que l’accès gratuit à MS Office offert aux enseignants et disponible dans les salles de classe numériques.

Les résultats moyens des étudiants du Luxembourg en matière de maîtrise des outils informatiques et de culture de l’information sont inférieurs à la moyenne de l’Union. L’étude internationale sur la maîtrise des outils informatiques et la culture de l’information (ICILS) de 2018 a évalué les capacités des élèves de huitième année (âgés de 14 ans environ) en matière d’utilisation des TIC de manière productive et à diverses fins. Bien qu’il compte un nombre élevé d’infrastructures des TIC, le Luxembourg est l’un des deux pays de l’Union participants dans lequel plus de la moitié des élèves n’ont pas atteint le niveau 2 de compétence (figure 3). Le Luxembourg a également enregistré l’écart le plus important entre les résultats obtenus au sein du pays, c’est-à-dire entre les 5 % d’élèves les moins performants et les 5 % d’élèves les plus performants (écart de 277 points). À titre comparatif, l’écart moyen enregistré dans les États membres de l’Union figurant dans l’ICILS de 2018 était de 92 points.

Figure 3 – Proportion d’élèves ayant des compétences insuffisantes en maîtrise des outils informatiques et en culture de l’information (%), 2018

Source: IEA, ICILS 2013 et ICILS 2018.

Les changements apportés au programme visent à améliorer les compétences numériques. En 2017, une nouvelle spécialisation en TIC a été intégrée dans l’offre d’enseignement secondaire supérieur, dans le cadre d’un nouveau label pour les écoles intitulé « Future hub » ce dernier permet de mieux faire connaître les écoles secondaires innovantes dans le domaine des TIC. Dans le programme d’étude pour la formation initiale des enseignants, l’utilisation des TIC constitue l’un des neuf domaines relevant du cadre de compétences des enseignants. À compter de l’année 2020-2021, le codage sera intégré dans les cours de mathématiques du cycle 4 (élèves âgés de 10-11 ans) et, à compter de l’année 2021-2022, il intégrera l’ensemble des matières enseignées aux cycles 1 à 3 (élèves âgés de 4 à 9 ans). Les enseignants seront formés et aidés par des enseignants spécialisés, qui seront recrutés en 2020. Dans l’enseignement secondaire, l’informatique deviendra une nouvelle matière en 2021-2022, et comprendra le codage et la pensée informatique. D’après le gouvernement, les effets de ces mesures devraient déjà être visibles dans l’ICILS de 2023.

Encadré 1: projet «CODEKLASS» financé par le Fonds social européen

Chef de projet: ministère de l’éducation nationale, de l’enfance et de la jeunesse

Budget total: 152 512 EUR (FSE: 50%)

Durée: 01/01/2019 - 31/12/2020

CODEKLASS propose une formation de deux semaines intitulée « CodeStart », destinée aux jeunes de 18 à 29 ans issus de tous les milieux universitaires et se trouvant dans n’importe quelle situation professionnelle: les étudiants, les jeunes en décrochage scolaire et les personnes ayant déjà un emploi ou à la recherche d’un emploi. Les participants apprennent à développer des pages web et à créer un jeu mobile, tout en approfondissant leur réflexion sur l’importance du numérique pour la suite de leurs études ou pour leurs futurs métiers. Ce programme a été dispensé en 2019 et en 2020, et sera intégré dans l’offre régulière du Service de la formation des adultes. Il comprendra neuf cours en deux ans, chaque cours étant constitué de 60 heures de formation pour 20 à 25 participants.

http://www.codestart.lu

4. Investissement dans l’éducation et la formation

Les dépenses publiques consacrées à l’éducation sont supérieures à la moyenne de l’Union et ont encore augmenté afin d’aider les parents pendant la période de fermeture des écoles. Les dépenses publiques par étudiant de l’enseignement primaire à l’enseignement supérieur, exprimées en standards de pouvoir d’achat, étaient les plus élevées de l’Union en 2016 (selon les dernières données disponibles), soit 14 987,60 EUR (l’Autriche occupant la deuxième place, avec des dépenses publiques par étudiant s’élevant à 10 872,90 EUR). Les dépenses publiques consacrées à l’éducation en proportion du PIB ne sont pas un indicateur fiable, étant donné que les travailleurs frontaliers et les capitaux étrangers investis au Luxembourg contribuent de manière significative au PIB du pays. En pourcentage du budget public total, le Luxembourg a dépensé 11 % dans l’éducation en 2018, contre 9,9 % en moyenne dans l’EU-27. Le traitement statutaire des enseignants, qui représente 68,6 % des dépenses publiques en matière d’éducation, est deux fois plus élevé que le salaire des autres diplômés de l’enseignement supérieur (OCDE, 2019). Dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la COVID-19, le gouvernement a ordonné la fermeture de tous les établissements scolaires et structures d’accueil des enfants pour une période prolongée. Afin de permettre aux parents de s’occuper de leurs enfants, un congé spécial pour raisons familiales a été mis en place. Le budget prévu à cet effet a été estimé à 222 millions d’EUR, en fonction de la durée de la fermeture des établissements scolaires (Gouvernement, 2020).

La population scolaire est en augmentation et devient de plus en plus mixte. Entre 2009 et 2019, la population en âge d’être scolarisée (4 à 16 ans) a augmenté de 9,81%1. Selon les projections d’Eurostat, cette population devrait encore augmenter de 2,98 % d’ici à 20302 par rapport à 2020. Au cours de l’année scolaire 2019-2020, les élèves dont la langue maternelle est le luxembourgeois sont devenus minoritaires dans l’enseignement tant primaire (34,5 %) que secondaire (41,1 %) (MENJE, 2019). La diversité culturelle et linguistique exceptionnellement élevée représente un défi particulier pour le système scolaire.

5. Moderniser l’enseignement préscolaire et scolaire

Les actions visant à améliorer l’accès aux structures d’éducation des jeunes enfants et leur qualité peuvent contribuer à combler les écarts de développement. Le Luxembourg a investi massivement dans l’extension de l’accès aux structures d’éducation et d’accueil de jour non formel des jeunes enfants ces dix dernières années, en triplant presque le nombre de places et en doublant la disponibilité des gardiennes d’enfants (Neumann, 2018). L’enseignement obligatoire commence par deux années d’enseignement préscolaire dès l’âge de quatre ans, et cet enseignement peut être complété par une année facultative dès l’âge de trois ans. 96,1 % des enfants de 4 à 6 ans ont une place dans une structure d’éducation des jeunes enfants, soit un pourcentage supérieur à la moyenne de l’Union (94,8 %). En 2018, les structures d’éducation des jeunes enfants ont accueilli 60,5 % des enfants de moins de 3 ans (la moyenne de l’Union étant de 34,7 %), soit le deuxième taux le plus élevé dans l’Union européenne. En 2016, la loi sur la jeunesse a défini des normes nationales de qualité dans les structures d’éducation des jeunes enfants, auxquelles tous les prestataires ont dû se conformer pour septembre 2017 afin de pouvoir bénéficier du système de cofinancement de l’État (chèque-service accueil). Ces normes incluent des activités destinées à familiariser les enfants de un à quatre ans avec le luxembourgeois et le français. Les chèque-service accueil offrent aux parents des tarifs réduits dans les crèches, les mini-crèches, les garderies et les garderies extrascolaires. En 2019, le système de garderie a été élargi pour pouvoir inclure un nouveau type d’établissement: les mini-crèches. Il s’agit de petites structures de garderie pouvant accueillir jusqu’à 11 enfants âgés de 0 à 12 ans. Disposer de structures d’éducation des jeunes enfants gratuites et de qualité devrait contribuer à réduire les inégalités en matière d’éducation et à améliorer les acquis d’apprentissage.

Les compétences de base des élèves sont inférieures à la moyenne de l’Union et sont étroitement liées à leur statut socio-économique. Les niveaux de compétence moyens au Luxembourg, tels qu’évalués dans le cadre du programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) de l’OCDE, étaient plus faibles en 2018 qu’en 2015 et 2012 en compréhension de l’écrit et en sciences, mais stables en mathématiques. Ces niveaux étaient tous nettement inférieurs à la moyenne de l’Union. Le pourcentage d’élèves en difficulté est bien supérieur à la moyenne de l’Union dans les trois domaines testés: 27,2 % en mathématiques, 29,3 % en compréhension de l’écrit et 26,8 % en sciences, contre respectivement 22,9 %, 22,5 % et 22,3 % pour l’EU-27. Le pourcentage d’élèves obtenant d’excellents résultats pour chaque matière est légèrement inférieur à la moyenne de l’Union. Les filles obtiennent de meilleurs résultats que les garçons avec une différence de 29 points en compréhension de l’écrit, correspondant ainsi à la moyenne de l’Union (28 points). L’écart dans les résultats obtenus entre les meilleurs élèves et les moins bons élèves au Luxembourg s’est creusé depuis 2003, tant en compréhension de l’écrit qu’en mathématiques. En 2018, les élèves favorisés ont obtenu 122 points de plus que leurs camarades issus de milieux défavorisés, soit l’écart le plus important observé dans l’ensemble des pays de l’Union européenne (figure 4). Seul 1 % des élèves défavorisés figurent parmi les élèves ayant obtenu les meilleurs résultats (niveau 5 ou 6), alors que la moyenne de l’EU-27 s’élève à 2,5 %.

Figure 4 – Différence entre les résultats moyens obtenus en compréhension de l’écrit par les élèves favorisés et défavorisés, PISA 2018

Source: OCDE (2019), PISA 2018.

L’origine immigrée est un solide indicateur des performances futures, moins important toutefois que le milieu socio-économique. Les élèves issus de l'immigration ont obtenu 35 points de moins en compréhension de l’écrit que les élèves nés dans le pays. Cet écart est réduit de moitié lorsque l’on prend en considération le sexe et le profil socio-économique des élèves ainsi que les différences entre les écoles. Les élèves nés au Luxembourg de parents nés à l’étranger ne rattrapent pas le niveau des élèves qui ne sont pas d’origine immigrée. L’un des points positifs est que les résultats obtenus en compréhension de l’écrit par les élèves issus de l'immigration se sont nettement améliorés depuis 2009. Les élèves issus de milieux socio-économiques plus défavorisés sont les plus susceptibles de prendre du retard dans toutes les matières et d’être aiguillés vers les filières techniques de l’enseignement secondaire. Le statut socio-économique est également le facteur qui a le plus d’incidence sur les résultats obtenus par les élèves dans les enquêtes nationales: les résultats de plus de la moitié des élèves se situant dans le quartile inférieur de l’échelle socio-économique sont inférieurs au niveau élémentaire (niveau socle) en troisième année et le pourcentage d’élèves ne parvenant pas à atteindre le niveau élémentaire (niveau 2, L2) à la fin de la neuvième année est plus élevé que chez les élèves se situant dans le quartile supérieur, quelle que soit leur langue maternelle (Sonnleitner et al., 2018).

Le taux de décrochage scolaire reste inférieur à la moyenne de l’Union En 2019, le pourcentage de jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation s’élevait à 7,2 %. Ce taux est sensiblement inférieur à la moyenne de l’Union de 10,2 %, mais il doit être interprété avec prudence en raison de la taille limitée de l’échantillon. Les estimations nationales basées sur le nombre réel de jeunes qui ne terminent pas l’enseignement secondaire supérieur indiquent que le décrochage scolaire est en hausse depuis 2009 et s’élevait à 12,4 % en 2016 (MENJE, 2018a). Les bureaux de l’Action locale pour jeunes du ministère de l’éducation sont chargés d’identifier les jeunes en décrochage scolaire, de les contacter et de les aider à retourner à l’école ou à trouver un emploi. Un service de médiation scolaire a été mis en place en 2018 afin de se pencher sur les cas d’élèves présentant un risque d’abandon scolaire, d’élèves à besoins éducatifs particuliers et d’élèves nés à l’étranger qui ont entamé leur parcours scolaire ailleurs qu’au Luxembourg et qui ne disposent pas des compétences nécessaires en allemand, en luxembourgeois ou en français pour pouvoir suivre l’enseignement ordinaire. En 2019, le pourcentage des jeunes âgés de 20 à 34 ans ne travaillant pas, ou ne suivant pas d’études ou de formation (NEET) s’élevait à 8,1 % (la moyenne de l’Union étant de 16,4 %).

Le redoublement est fréquent et étroitement lié au décrochage scolaire. Environ 20 % des élèves ont redoublé une année avant leur entrée en troisième année primaire (MENJE, 2018b); à la fin de l’enseignement secondaire, ce pourcentage atteint les 60 %. Le redoublement est particulièrement fréquent parmi les élèves de l’enseignement secondaire technique (enseignement secondaire général, ESG): 77 % des élèves de dernière année auront redoublé une année au moins une fois (MENJE, 2018b). Dans la filière académique de l’enseignement secondaire (enseignement secondaire classique, ESC), ce pourcentage est inférieur mais reste important (33 %). Le retard scolaire d’au moins deux ans est l’indicateur le plus clair d’un décrochage scolaire (MENJE, 2017a). Depuis l’année scolaire 2017-2018, le nombre de matières couvertes par le certificat de fin d’études secondaires supérieures dans l’ESC a été réduit afin de permettre aux élèves de se concentrer sur les domaines qui correspondent aux études qu’ils prévoient d’entreprendre ensuite. Depuis l’année scolaire 2018-2019, des dispositions similaires ont été introduites dans l’ESG, lesquelles pourraient améliorer les résultats finaux et les taux de réussite à la fin de l’enseignement secondaire.

Les résultats scolaires des élèves sont fortement influencés par leur capacité à s’adapter au système trilingue. En primaire, la langue vernaculaire est le luxembourgeois, tandis que les élèves apprennent à lire et à écrire en allemand. Toutes les matières (à l’exception du français) sont enseignées en allemand. Si la principale langue d’enseignement dans l’enseignement secondaire technique demeure l’allemand, les mathématiques sont enseignées en français dans l’enseignement du deuxième cycle, langue qui est aussi celle de l’examen final. Dans l’enseignement secondaire classique, la langue d’enseignement passe de l’allemand au français en 7e année pour les mathématiques et en 10e année pour les autres matières. Ce système est difficile pour tous les élèves, mais particulièrement pour ceux qui parlent une autre langue que le luxembourgeois à la maison. Il existe des preuves scientifiques3 que les compétences en compréhension de l’écrit et en mathématiques se développent au mieux lorsqu’elles sont acquises dans la langue maternelle. Depuis l’année scolaire 2018-2019, l’enseignement du français, de l’allemand, de l’anglais et des mathématiques est adapté aux compétences des élèves issus de l’ESG. En fonction des résultats obtenus à la fin de la première année, les élèves étudient toutes ces matières soit au niveau de base, soit au niveau avancé lors de la deuxième et de la troisième année. Ensuite, ils sont orientés vers les différentes filières du deuxième cycle de l’enseignement secondaire.

Les enseignants et les familles ont reçu une aide importante lors de la fermeture des écoles en raison de la pandémie de la COVID-19. Une plateforme nationale d’apprentissage intitulée « schouldoheem.lu » a été créée pour mettre à disposition des supports d’apprentissage numériques, et cette plateforme est mise à jour quotidiennement avec de nouveaux supports. On y trouve du matériel pédagogique pour l’enseignement primaire et secondaire, des liens vers des plateformes intéressantes, des défis à résoudre en ligne sur divers sujets, des liens vers des lignes d’assistance, etc. Un deuxième site web intitulé « kannerdoheem.lu » fournit des supports récréatifs et des idées pour l’apprentissage non formel, ainsi que des idées de jeux et d’activités de loisirs à réaliser à la maison dans des espaces limités. Dans l’enseignement primaire, les enseignants ont fourni aux élèves un plan de travail et des supports d’apprentissage. Dans l’enseignement secondaire, les enseignants ont régulièrement donné à leurs élèves des devoirs et leurs corrections pour les cours de langues et de mathématiques ainsi que pour les matières de spécialisation. À la réouverture des écoles le 25 mai, les élèves ont passé en revue avec leurs professeurs les travaux qu’ils avaient effectués pendant le confinement. Pour récompenser la participation des élèves à l’enseignement à distance, les enseignants ont pu ajouter un bonus, entre 1 et 4 points, à la note moyenne obtenue dans chaque matière. Les parents ont eu la possibilité de prendre un congé pour raisons familiales s’ils devaient s’occuper d’enfants de moins de 13 ans pendant la fermeture de l’école ou de la garderie.

Les examens prévus en 2020 et la nouvelle année scolaire ont été adaptés aux circonstances exceptionnelles. Les épreuves nationales sanctionnant la fin de l’enseignement primaire, qui servent de base pour l’orientation à suivre dans l’enseignement secondaire, ont été annulées. La décision d’orientation était plutôt fondée sur les résultats que les élèves avaient obtenus au cours du quatrième cycle (cinquième et sixième années). Les entretiens d’orientation, au cours desquels le titulaire et les parents prennent ensemble une décision sur l’orientation à suivre, ont été maintenus. Pour les élèves accédant au cycle d’apprentissage suivant (de deux ans), une évaluation de fin de cycle a été mise en place à la fin de l’année scolaire. Les examens de fin d’études secondaires se sont déroulés à partir du 25 juin, conformément au calendrier initial. Afin de donner à chaque élève les mêmes chances de réussir la dernière année, les questions de l’examen portaient essentiellement sur la matière enseignée en classe avant le début de la période de fermeture des écoles. En juillet, le ministre de l’éducation nationale a annoncé des mesures spécifiques pour combler les lacunes des élèves liées au confinement (MENJE, 2020). Tous les élèves ont été invités à participer à une session de rattrapage de deux semaines avant la rentrée scolaire 2020-2021, et des séances d’encadrement supplémentaires seront proposées au cours du premier trimestre pour les élèves présentant des lacunes.

Depuis 2018, l’assouplissement des conditions d’admission aux concours de recrutement des enseignants de l’éducation des jeunes enfants et du niveau primaire a permis d’attirer davantage de candidats. En dépit des salaires élevés, c’est-à-dire le double du salaire moyen des autres diplômés de l’enseignement supérieur, le Luxembourg connaît une pénurie d’enseignants. Cette situation s’explique en partie par l’obligation de démontrer la maîtrise des trois langues officielles. En 2018, les conditions d’admission au concours de recrutement des enseignants du primaire ont été assouplies en ce qui concerne le choix du niveau d’enseignement, ce qui a entraîné une forte augmentation du nombre de candidats. Le nombre de candidats récemment diplômés a plus que doublé. Les nouveautés comprenaient la possibilité de postuler avec un diplôme pour le cycle 1 (enseignement préscolaire) uniquement ou pour les cycles 2 à 4 (enseignement primaire) ainsi qu’avec un diplôme valable pour tous les cycles (1 à 4). De plus, au cours de l’année 2018-2019, la loi modifiée sur l’enseignement fondamental (Gouvernement, 2018a) a permis de recruter, au titre d’enseignants temporaires, des candidats titulaires d’une licence dans des programmes connexes. En 2016-2017, un enseignant du primaire et du secondaire sur quatre avait un contrat temporaire. Lors de la réouverture des écoles le 25 mai, les classes ont été divisées pour pouvoir accueillir au maximum dix enfants par classe. Les élèves ne se rendaient à l’école qu’une semaine sur deux; l’autre semaine, ils revoyaient les matières enseignées, soit à la maison, soit à la garderie. Le ministère de l’éducation nationale a lancé un appel visant à recruter 500 enseignants supplémentaires pour l’enseignement primaire afin de répondre à l’augmentation correspondante de la demande, auquel 1 000 candidats ont répondu.

Encadré 2: vers une éducation plus inclusive pour les enfants présentant un handicap

La politique relative aux enfants présentant un handicap a connu une évolution rapide. Actuellement, 1,24 % des élèves issus de l’enseignement primaire et secondaire inférieur sont enregistrés comme étant des élèves à besoins éducatifs particuliers; 38 % d’entre eux fréquentent une école inclusive (MENJE, 2020). À la suite de la ratification en 2011 par le Luxembourg de la convention relative aux droits des personnes handicapées (UNCRPD), de nombreuses mesures ont été adoptées dans le secteur de l’enseignement. En 2017, le gouvernement a commencé à octroyer des aides financières supplémentaires aux services d’éducation et d’accueil des jeunes enfants (EAJE) qui sont engagés à suivre le concept d’EAJE inclusif (secteur de l’éducation et de l’accueil – inclusif) (MENJE, 2020). En mai 2017, une nouvelle loi prévoyant que chaque cycle de deux ans pouvait être prolongé d’un an en cas de difficultés d’apprentissage a été adoptée.

La loi de 2017 a réorganisé la prise en charge des enfants à besoins particuliers suivant une approche à trois niveaux: national, régional et local (Gouvernement, 2017). Au niveau local, des enseignants spécialisés viennent en aide dans les écoles primaires afin de mettre en place un enseignement adapté. En 2016-2017, quelque 150 postes d’enseignants spécialisés ont été créés, les deux tiers ayant été pourvus en 2019 (MENJE, 2020). Ces enseignants spécialisés viennent en aide aux élèves dans les classes. Ils assurent le lien avec les parents et la commission régionale consacrée à l’inclusion. Leur mission consiste à coordonner la scolarisation des élèves à besoins éducatifs particuliers, et à y contribuer. Ils participent également à l’élaboration du plan de développement scolaire lié à la prise en charge des élèves à besoins éducatifs particuliers. Au niveau régional, des équipes de soutien ont été formées (équipes de soutien des élèves à besoins éducatifs particuliers ou spécifiques, ESEB) pour prendre le relais lorsque la prise en charge au niveau local n’est pas suffisante. Au niveau national, une loi de juillet 2018 prévoyait la création de neuf centres spécialisés pour les enfants à besoins particuliers. Ces centres fournissent une évaluation diagnostique spécialisée pour chaque enfant orienté vers ces centres. Le personnel spécialisé soutient les élèves et les enseignants de l’enseignement ordinaire. Les centres organisent également des ateliers de formation pour les directeurs d’école et le personnel enseignant. Une subvention spéciale est prévue pour les écoles afin de financer des aménagements « raisonnables » pour les élèves présentant un handicap. En outre, une commission nationale pour l’inclusion a été créée et fait office d’autorité de référence pour les professionnels, les établissements et les parents. Il appartient aux parents de décider de la manière dont un enfant doit participer à l’enseignement.

Le programme gouvernemental pour la période 2018-2023 prévoit la création d’une équipe de soutien consacrée aux élèves à besoins éducatifs particuliers dans chaque école secondaire. Actuellement, une trentaine de membres du personnel d’appui viennent en aide à 18 écoles secondaires (MENJE, 2020). Le programme prévoyait également l’élaboration d’un plan d’action pour la mise en œuvre de la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées; il a été publié en 2019 (Plan d’action national 2019-2024 de mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées). Le plan comprend 97 actions assorties d’indicateurs et d’un calendrier, qui serviront de base pour l’évaluation.

Dans l’enseignement supérieur, l’intégration des étudiants présentant un handicap est régie par le droit depuis l’adoption de la loi sur l’enseignement universitaire de 2018, qui prévoit des aménagements «raisonnables» de la structure et de la durée des cours pour les étudiants à besoins particuliers (Gouvernement, 2018).

6. Moderniser l’enseignement et la formation professionnels

Les perspectives d’emploi des diplômés issus de l’enseignement et de la formation professionnels (EFP) restent excellentes. Le taux d’emploi chez les diplômés récents de l’EPF est de 100 % (la moyenne de l’Union étant de 79,1 %). Ce chiffre doit être interprété avec prudence en raison de la taille limitée de l’échantillon. Des secteurs clés, notamment la finance et les TIC, connaissent une pénurie de travailleurs et des inadéquations des compétences. 71 % des entreprises qui ont recruté ou tenté de recruter des spécialistes des TIC en 2017 ont déclaré avoir eu des postes vacants difficiles à pourvoir, un pourcentage nettement supérieur à la moyenne de l’Union de 53 % (DESI, 2019). Une coalition en faveur des compétences et des emplois numériques («digital skills and jobs coalition»)4, formée avec des acteurs publics et privés, vise à promouvoir des initiatives liées aux compétences numériques.

En 2019, le code du travail et la loi de 2008 relative à la réforme de la formation professionnelle ont été modifiés pour rendre la formation professionnelle plus attrayante et plus efficace (Gouvernement, 2019). En accord avec les chambres professionnelles, la réforme prévoit des adaptations techniques visant à améliorer la qualité de la formation professionnelle. Il s’agit notamment de permettre aux apprenants qui ne parviennent pas à terminer leur formation dans le délai habituellement prévu de prolonger leur phase d’apprentissage jusqu’à deux ans, et d’introduire la formation professionnelle « sur le tas » permettant aux employés qui ne possèdent pas de diplôme pour leur métier ou leur profession de suivre une formation en parallèle de leur travail, et d’obtenir ainsi un diplôme. En 2019-2020, une nouvelle forme d’évaluation de fin de parcours a été mise en place, avec une note distincte pour chaque module. Si un étudiant échoue à un module, il peut se rattraper plus tard sans devoir redoubler l’année complète (MENJE, 2019c). En 2019-2020, les apprentis ont été dispensés des modules prévus au second semestre compte tenu des circonstances particulières.

7. Moderniser l’enseignement supérieur

Le Luxembourg s’est fixé comme objectif d’améliorer le taux de réussite des 30-34 ans dans l’enseignement supérieur pour atteindre 66 % en 2020. En 2019, ce taux s’élevait à 56,2 % (contre 40,3 % dans l’EU-27), soit le troisième taux le plus élevé de l’Union, mais un taux bien en dessous de l’objectif national. Ce taux s’explique en partie par le pourcentage élevé de migrants diplômés (63,1 %, contre 43,5 % de Luxembourgeois natifs). En 2017, le Luxembourg comptait le deuxième pourcentage le plus élevé de diplômés internationaux5 dans l’Union au niveau du master (43 %) et du doctorat (16,7 %). Les programmes d’études sont bilingues, trilingues (français, allemand, anglais) ou entièrement en anglais. Le taux d’emploi des diplômés récents de l’enseignement supérieur en 2019 s’élevait à 94,2 %, soit un taux nettement supérieur à la moyenne de l’Union (85 %), ce qui fait écho à la forte demande de travailleurs hautement qualifiés. Les diplômés de l’enseignement supérieur bénéficient également de primes salariales plus élevées que dans le reste de l’Union (OCDE, 2017).

Le gouvernement accorde un soutien financier plus important aux études. Le gouvernement a augmenté sa contribution financière au budget de l’université du Luxembourg, qui est passée de 72 millions d’EUR en 2009 à 202,4 millions d’EUR en 2020. En juillet 2018, le gouvernement a signé une nouvelle convention de financement pluriannuelle avec l’université, prévoyant un investissement de plus de 1,4 milliard d’EUR consacré à l’enseignement supérieur et à la recherche pour la période 2018-2021 (Gantenbein & Mironescu, 2018), soit 25 % de plus que pour la période 2014-2017. Le gouvernement s’est également engagé à réformer le système de subventions (Gouvernement, 2018). L’objectif est de prendre en considération le coût des études, la situation sociale des étudiants et leurs résultats (MESR, 2018). Les étudiants qui suivent une formation professionnelle après leurs études secondaires pourront également bénéficier de ce système.

L’université du Luxembourg proposera de nouveaux programmes de licence dans le domaine de l’ingénierie, de la médecine, de la physique et des mathématiques à partir de septembre 2020. Ces programmes ont évolué à partir des filières académiques existantes, après avoir été remaniés en programmes de licence complets. Ils répondent à une demande croissante de main-d’œuvre qualifiée en science des données, en raisonnement analytique, en science informatique, en ingénierie et en médecine. Les études dans le domaine médical sont favorisées grâce à une coopération accrue entre les universités au niveau du master, garantie par un protocole spécifique signé avec la France. Compte tenu des circonstances particulières liées à la pandémie de COVID-19, la procédure d’inscription pour l’année 2020-2021 a été complètement numérisée et simplifiée. Les délais d’inscription pour les étudiants issus de pays tiers ont été prolongés.

8. Promouvoir l’éducation et la formation des adultes

La participation globale au marché du travail et à la formation des adultes est élevée, mais le niveau est moins élevé parmi les travailleurs peu qualifiés et âgés. 19,1 % des adultes interrogés ont pris part à des activités d’apprentissage, contre 10,8 % en moyenne dans l’Union européenne. La participation est beaucoup moins fréquente chez les travailleurs peu qualifiés (6,8 %), ce qui augmente le risque que leurs compétences deviennent obsolètes et qu’ils finissent par prendre une retraite anticipée. Le taux d’emploi des travailleurs âgés (55-64 ans) est resté particulièrement faible, soit 43,1 % en 2019, contre 59,1 % en moyenne dans l’Union européenne. Dans son accord de coalition, le gouvernement s’est engagé à promouvoir la qualité de l’apprentissage tout au long de la vie en introduisant la création d’un compte personnel de formation et des chèques-formation permettant à tous les employés de suivre gratuitement une formation de base pour les professions liées au numérique. En juin 2019, la création prochainement d’une nouvelle agence de garantie de la qualité a été annoncée (MENJE, 2019d).

9. Références

Deloitte et al. 2019, 2nd Survey of Schools: ICT in Education, https://ec.europa.eu/digital-single-market/en/news/2nd-survey-schools-ict-education

Gouvernement (2017): Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg launches its Digital Skills and Jobs Coalition Lëtzebuerg, https://digital-luxembourg.public.lu/news/luxembourg-launches-its-digital-skills-and-jobs-coalition-letzebuerg

Gouvernement (2018): Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Loi du 27 juin 2018 ayant pour objet l’organisation de l’université du Luxembourg, http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/loi/2018/06/27/a587/jo

Gouvernement (2019): Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Loi du 12 juillet 2019 portant modification 1° du Code du travail; 2° de la loi modifiée du 31 juillet 2006 portant introduction d’un Code du Travail; 3° de la loi modifiée du 19 décembre 2008 portant réforme de la formation professionnelle, http://legilux.public.lu/eli/etat/leg/loi/2019/07/12/a497/jo

Gouvernement (2020): Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Programme de Stabilité et de Croissance 2020, https://ec.europa.eu/info/sites/info/files/2020-european-semester-stability-programme-luxembourg_en.pdf

MENJE (2019a): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Statistiques globales et analyse des résultats scolaires - Enseignement fondamental - 2016-2018, http://www.men.public.lu/fr/actualites/publications/fondamental/statistiques-analyses/statistiques-globales/2016-2018/index.html

MENJE (2019b): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Plan d’action national 2019-2024 de mise en œuvre de la Convention de l’ONU relative aux droits des personnes handicapées, https://moien.lu/wp-content/uploads/2020/02/Aktiounsplang-fir-M%C3%ABnsche-mat-Handicap.pdf

MENJE (2019c): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Évaluation chiffrée, fondée sur les compétences, http://www.men.public.lu/fr/professionnel/initiale/apprentissages-evaluation/evaluation/index.html

MENJE (2019d): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Formation professionnelle: un engagement pour la qualité, http://www.men.public.lu/catalogue-publications/themes-transversaux/dossiers-presse/2018-2019/190612-sfp.pdf

MENJE (2020): Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, Renforcer les jeunes au temps du COVID-19, http://www.men.public.lu/fr/actualites/articles/communiques-conference-presse/2020/07/10-renforcer-jeunes/index.html

MESR (2018): Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (2018), Programme gouvernemental: Enseignement supérieur, http://www.mesr.public.lu/enssup/programme/index.html

Neumann, S. (2018). Non-formale Bildung im Vorschulalter, Université du Luxembourg — Service de coordination de la recherche et de l’innovation pédagogique et technologique, Rapport national sur l’éducation au Luxembourg 2018, https://www.bildungsbericht.lu/

OCDE (2019), Regards sur l’éducation, https://doi.org/10.1787/f8d7880d-en

Statnews, Nº 23, 11/07/18, 77 % des adultes se forment, https://statistiques.public.lu/fr/actualites/conditions-sociales/enseignement/2018/07/20180711/20180711.pdf [Consulté le: 13 avril 2020].

Annexe I: sources des indicateurs clés

Indicateur Eurostat, code des données en ligne
Jeunes ayant quitté prématurément l’éducation et la formation edat_lfse_14 + edat_lfse_02
Diplômés de l’enseignement supérieur edat_lfse_03 + edat_lfs_9912
Enseignement des jeunes enfants educ_uoe_enra10
Maîtrise insuffisante en compréhension de l’écrit, mathématiques et sciences OCDE (PISA)
Taux d’emploi des diplômés récents edat_lfse_24
Participation des adultes à l’éducation et à la formation trng_lfse_03
Dépenses publiques totales au titre de l’éducation en % du PIB gov_10a_exp
Dépenses au titre des établissements d’enseignement publics et privés par élève educ_uoe_fini04
Mobilité à des fins d’apprentissage
- Diplômés mobiles de l’enseignement supérieur
- Diplômés mobiles en vue de l’obtention de crédits
Calculés par la DG EAC à partir des données Eurostat/de l’ISU/de l’OCDE

Annexe II: structure du système éducatif

Source: Commission européenne/EACEA/Eurydice, 2020. Structure des systèmes éducatifs européens 2019/2020: Diagrammes. Eurydice Faits et chiffres. Luxembourg: Office des publications de l’Union européenne.

Toute observation ou question relative à ce rapport est la bienvenue et peut être envoyée par courrier électronique à:

Livia RUSZTHY

Livia.RUSZTHY@ec.europa.eu
ou
EAC-UNITE-A2@ec.europa.eu

Notes

1 [demo_pjan].

2 [proj_19np] extrait le 15.9.2020.

3 Thomas et Collier ont examiné les dossiers scolaires de 700 000 élèves issus de minorités linguistiques parlant des dizaines de langues familiales différentes, dans cinq systèmes scolaires différents, entre 1985 et 2001. Ils ont découvert que le principal indicateur de réussite des apprenants au niveau secondaire supérieur dans le système éducatif en langue dominante (l’anglais) était le nombre d’années d’instruction initialement reçues par les apprenants dans leur langue maternelle.

4 https://www.digitalcoalition.lu/

5 Les taux de mobilité entrante des diplômes sont calculés à partir du nombre de diplômés de l’enseignement supérieur recourant à la mobilité entrante par rapport au nombre de diplômés originaires du pays.