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Assistance méthodologique aux régions ultrapériphériques en appui au déploiement des stratégies relatives à l’économie bleue
Métadonnées de la publication
L’Union européenne compte neuf régions ultrapériphériques (RUP) dont six sont françaises (Guadeloupe, Guyane française, Martinique, Mayotte, Réunion et Saint-Martin), une est espagnole (Îles Canaries) et deux sont portugaises (les Açores et Madère). Ces régions sont également soumises aux droits et obligations issus des traités européens ; toutefois, chacune d’entre elles est confrontée à un ensemble de défis qui lui sont spécifiques et qui la différencient des autres régions d’Europe. Les RUP ont en commun certains défis, allant de niveaux de chômage plus élevés à une exposition accrue au changement climatique. Toutefois, les différences affectant les défis auxquels elles sont confrontées sont aussi nombreuses que celles qui séparent les rivières sinueuses des hinterlands de la Guyane française et la Lagune de l’Ile de Mayotte. Prenant acte de ces défis, l’Union européenne s’est engagée en faveur du soutien et de l’accompagnement des régions ultrapériphériques dans leur développement durable. Au titre des nombreuses initiatives prises figure le « New Deal » écologique (ou Contrat Vert) lancé par la Commission Von der Leyen qui, en ce qu’elle s’attaque aux enjeux environnementaux, est particulièrement importante pour les RUP, qui sont en première ligne du changement climatique. L’Union européenne a travaillé avec les RUP pour développer des activités économiques de nature à répondre très directement et durablement à ces problématiques. Le développement durable de l’économie bleue des RUP est important pour la réalisation des priorités de la Commission. L’économie bleue, qui couvre « toutes les activités économiques liées aux océans, aux mers et aux côtes », est le poumon des activités économiques des RUP. Le développement durable des activités de l’économie bleue, allant des secteurs traditionnels tels que la pêche et les ports à des secteurs émergents tels que les énergies renouvelables marines et les produits biopharmaceutiques, est une priorité de la DG MARE. Ces dernières années, l’accent a été mis sur l’élaboration d’une stratégie globale et inclusive en matière d’économie bleue afin de structurer le secteur dans les RUP. En effet, la communication de 2017 (COM (2017) 623 final) précise qu’ « un partenariat stratégique renouvelé avec les régions ultrapériphériques de l’UE » appelle les RUP à « développer leurs propres stratégies en matière d’économie bleue ». Il est important de noter que cette étude a été menée avant le déclenchement de la crise COVID-19. Néanmoins, l’approche méthodologique proposée reste valable, de même que les recommandations qui ne lient pas chacune des Région ultrapériphérique quant aux choix qu’elle devra faire.
- Publié:
- Service(s) auteur(s): Direction générale des affaires maritimes et de la pêche (Commission européenne) , EY
- Thèmes: Economie – Finances , Environnement – Écologie
- Sujet: Açores , Canaries , développement durable , Guadeloupe , Guyane française , la Réunion , Madère , Martinique , Mayotte , région périphérique , Saint-Martin , stratégie de l’UE , économie circulaire , économie maritime , énergie marine
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| ISSN | ISBN 978-92-76-22440-2 | DOI 10.2771/777637 | Numéro de catalogue KL-01-20-559-FR-N |
- Released on EU Publications:
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